Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'orthodoxie en martinique
26 septembre 2023

REPRISE DU SERVICE LITURGIQUE ET DES OFFICES.

BONJOUR A TOUS !  REPRISE DU SERVICE LITURGIQUE ET DES OFFICES.
*SAMEDI 23 SEPTEMBRE À 18H, OFFICE DES VEPRES ET MATINES
 
Confession OUVERTE ;
*CELEBRATION LITURGIQUE DU 16 IEME DIMANCHE APRES LA PENTECOTE 24 SEPTEMBRE sera célébrée à 10H00
EVANGILE Luc 6, 31-36
https://www.sagesse-orthodoxe.fr/homelies/lamour-des-ennemis-luc-6-31-36-4-octobre-2015/
*Suivie des agapes  : chaque personne porte quelque chose si possible:( AVEC VIANDE, POULET, LAITAGE, FROMAGE). 
DEMANDE DU GPS POUR L'ADRESSE (TL : 0696 344321)
*OFFICE DE VÊPRES DU DIMANCHE SOIR : 15H00
Lire fait notre savoir et ouvre notre connaissance, qui est importante, pour notre expérience pratique, face à nos difficultés.>
Evangile selon Saint Matthieu (25:14-30)  
Méditation du Père Lev
Lev Gillet (pagesperso-orange.fr)
         

    Le 16e dimanche après la Pentecôte, l'Eglise, dans la lecture de l'évangile, nous fait entendre la parabole des talents. Un homme, partant à l'étranger, confie à ses serviteurs l'administration de ses biens. A son retour, il se fait rendre compte de cette gestion. Il loue ceux qui, ayant reçu cinq talents ou deux talents, ont su doubler cette somme. Mais il réprouve et rejette « dans les ténèbres extérieurs » le serviteur qui a enfoui son dépôt dans la terre et croit satisfaire aux obligations de la justice en rendant exactement l'unique talent qu'il avait reçu.

    Les biens que le maître confie à ses serviteurs signifient les dons naturels accordés par Dieu à ses créatures: la santé, l'intelligence, la richesse, etc... Tout cela existe par Dieu et pour Dieu; nous ne sommes que des intendants chargés d'administrer les biens divins. Mais les talents signifient surtout les dons surnaturels, la communication de la vie divine aux hommes, les grâces dont nous sommes comblés à chaque instant. La parabole, il faut le reconnaître, est assez effrayante. Car lequel d'entre nous peut dire qu'il a intégralement conservé le capital de dons naturels et surnaturels reçu de Dieu ? N'avons-nous pas abusé de ces grâces, ne les avons-nous pas profanées et gaspillées ? A plus forte raison, lequel d'entre nous osera dire qu'il a fait valoir le dépôt à lui confié, qu'il l'a doublé ou triplé ? Cette parabole nous apporte un message de rigueur et de bonté tout ensemble, et nous n'avons pas le droit de supprimer l'un ou l'autre de ces deux aspects.

    Trois phrases de la parabole expriment bien cette dualité d'aspects et sont aptes à fortifier en nous à la fois la crainte et la confiance filiales. C'est d' abord la phrase insultante du mauvais serviteur : « Seigneur, j'ai appris à te connaître comme un homme âpre au gain: tu moissonnes là où tu n'a pas semé... Aussi j'ai pris peur». Le maître lui reprochera cette phrase: «Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé...» Il semble que la faute de ce serviteur est moins de n'avoir pas fait fructifier son talent que d'entretenir en lui-même une conception déformée, hostile et cruelle du maître. Ce que la phrase suggère, sans le dire, c'est que, si le serviteur avait parlé autrement, s'il avait dit : « Seigneur, je sais que tu es un maître miséricordieux, qui seul sais récolter là où je n' ai pas su semer... et c'est pourquoi, malgré ma grande faute, je viens à toi avec confiance », - alors le maître eût pardonné.

    Une autre phrase de grande importance est celle-ci : «A tout homme qui a, l'on donnera... mais à celui qui n'a pas, on enlèvera même ce qu'il a». Beaucoup trouvent cette phrase dure et incompréhensible. Mais son sens est simple : une faute appelle une autre faute ; une bonne action appelle une bonne action ; si tu cèdes au mal une fois, tu deviendras plus faible, tu cèderas une autre fois, et d'autres fois encore, et tu te trouveras sur une pente glissante où il sera de plus en plus difficile de t'arrêter, et tu perdras jusqu'au peu que tu avais; par contre, le plus petit effort vers Dieu, si petit soit-il, rendra plus facile d'autres efforts, et, plus tu t' efforceras, plus la grâce abondera, plus il te sera donné. Remarquons enfin cette phrase :
« Serviteur bon et fidèle... en peu de choses tu a.s été fidèle, sur beaucoup je t'établirai ». La fidélité dans les petites chose est le premier pas dans la voie, elle est la condition nécessaire de la fidélité dans les grandes choses. *Si je ne suis pas capable de grandes choses, j'essaierai au moins les petites choses. Si j'ai dilapidé les talents qui m'ont été confiés, je recommencerai humblement, patiemment, à être fidèle dans les toutes petites choses, à être honnête, pur, serviable au cours de la vie quotidienne ; sur cette première fondation des petites choses, Dieu pourra construire quelque chose de plus grand, et un jour peut_être j'entendrai l'invitation : « Entre dans la joie de ton maître ».

    L'épître de ce dimanche continue à développer le thème de l'épître du dimanche précédent. Saint Paul y décrit de nouveau la souffrance et la force de l'apôtre: «...dans les tribulations, dans les détresses, dans les angoisses, sous les coups, dans les prisons... et dans le fait d'être... tenus... pour gens qui vont mourir et nous voilà vivants... pour pauvres, nous qui faisons tant de riches... pour gens qui n'ont rien, nous qui possédons tout ». Mais le premier verset de l'épître pourrait fournir une conclusion appropriée à la parabole des talents : « Nous vous exhortons à ne pas recevoir en vain la grâce de Dieu». Le verset suivant (et aussi les derniers versets du chapitre 5 qui ne font pas partie de l'épître de ce dimanche) précisent de quelle grâce il s'agit : la médiation du Christ, la réconciliation avec Dieu par Jésus qui s'est fait lui-même «péché » afin que nous puissions devenir « justice ». Certes - et c'est là notre seul espoir - il se substituera à nous pour présenter au Père, avec un surplus abondant, les talents que nous n'avons pas su faire fructifier. Mais il ne se chargera de nos talents que si nous le considérons lui-même comme le talent suprême, le talent unique, dont l' acquisition par nous et la croissance en nous sont la condition de notre salut.

Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
ÉMISSIONS DE L’EGLISE ORTHODOXE

Je vous souhaite à tous une bonne écoute!

ecouter la radio

Archives

Liens utiles

Pages
Publicité