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L'orthodoxie en martinique
3 décembre 2022

La LITURGIQUE DU 25 iem DIMANCHE 03 DECEMBRE APRES LA PENTECOTE

BONJOUR A TOUS !

*SAMEDI 03 DECEMBRE OFFICE DE MATINES ET VEPRES A 17H00 DEPLACEMENT DE L'AVANT FETE EN CE JOUR

*La LITURGIQUE DU 25 iem DIMANCHE 03 DECEMBRE APRES LA PENTECOTE sera célébrée à 10H00

*Suivie des agapes partage après la Liturgie :( chaque personne porte quelque chose si possible).
ADRESSE PAR GPS

POUR INFO (TL : 0696 344321 / 0696 341443)

*OFFICE DE VÊPRES DU DIMANCHE SOIR : 15H00

 

25 ème dimanche après la Pentecôte

FETE DE SAINTE Sainte Barbara (ou Barbe),

mégalomartyre à Nicomédie, et sa compagne, sainte Julienne, martyre (vers 305) ; saint Jean Damascène moine, confesseur (vers 749) ;; saint Jean, évêque de Polybote en Phrygie (VIIIème s.) ; sainte Gennade, archevêque de Novgorod (1505) ; saint Séraphin, évêque de Phanarion, néomartyr grec (1601) ; saints nouveaux martyrs de Russie : Alexis (Sabourov) ; Jean (Piankov) ; Alexandre (Posokhine) et Nicolas (Iakhontov), prêtres, Basile (Kachine), diacre et avec eux 10 martyrs (1918) ; Démètre (Nevedomsky), prêtre, Anastasie (Titov), moniale, Catherine (Arsk) et Cyre (Obolensky) (1937).

 

SAINTE GRANDE-MARTYRE BARBARA

 

Fille d’un riche païen d’Héliopolis, nommé Dioscore, sainte Barbara vivait sous le règne de l’empereur Dioclétien (284-305). Jaloux de sa remarquable beauté, Dioscore, sur le point de partir pour un lointain voyage, fit enfermer sa fille au sommet d’une tour élevée de son palais, afin qu’aucun homme ne la vît. Il avait pris soin de la combler de tous les biens et de lui donner une éducation raffinée, mais il n’avait pu empêcher la jeune fille d’exercer sa fine intelligence de manière conforme à l’image de Dieu déposée en chaque homme. D’elle-même, en contemplant le reflet de la présence de Dieu dans la nature, elle était parvenue à la connaissance du Dieu Un dans la Trinité et, se détournant des vanités, elle ne sentait son cœur s’émouvoir que pour le Christ, l’Époux céleste. Dioscore avait fait entreprendre la construction d’un bain au pied de la tour et avait ordonné de n’y percer que deux fenêtres. En regardant la construction pendant l’absence de son père, Barbara commanda aux ouvriers d’ouvrir une troisième fenêtre, pour que la salle soit éclairée par une triple lumière, symbole de la triple lumière du Père, du Fils et du Saint-Esprit, qui illumine tout homme venant en ce monde. Lorsque Dioscore rentra de voyage avec des propositions d’un riche mariage, il s’opposa au refus de la jeune fille, qui désirait consacrer au Christ sa virginité. L’étonnement du méchant homme se changea en une violente colère lorsqu’il apprit l’ouverture de la troisième fenêtre sur l’ordre de sa fille. Comme il lui en demandait la raison, Barbara fit devant lui le signe de la Croix et, lui montrant ses trois doigts réunis, elle lui dit : « Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, c’est par cette unique lumière que toute la création est illuminée, et c’est par ce signe que les hommes sont sauvés ». Ne contenant plus sa fureur, Dioscore saisit son épée et voulut lui trancher la tête ; mais, heureusement, la jeune vierge s’échappa et se réfugia dans la montagne, où un rocher se fendit miraculeusement pour l’abriter.

 

À la suite d’une dénonciation, son père finit par la découvrir. Il s’empara d’elle et la livra au gouverneur de la province, devant lequel la sainte confessa ardemment le Christ et manifesta son mépris pour les idoles. Elle fut alors cruellement frappée, sa chair fut déchirée au moyen d’objets acérés, ses côtés brûlés et sa tête meurtrie par de grosses pierres, de sorte que, jetée dans un sombre cachot, son corps n’était plus qu’une plaie sanglante. La nuit venue, le Seigneur Jésus-Christ lui apparut entouré d’une radieuse lumière et, après avoir guéri toutes ses plaies, Il lui promit de l’assister jusqu’à la fin dans son combat. Le lendemain, Barbara comparut une seconde fois devant le magistrat, stupéfait de la voir si soudainement rétablie. Après l’avoir soumis à de nouveaux supplices, le gouverneur ordonna de la dépouiller de ses vêtements et de la livrer nue à la risée publique. Mais le Seigneur ne laissa pas les regards impudiques outrager la pureté de sa vierge, et un globe de feu descendit soudain du ciel, recouvrant la jeune martyre d’un vêtement de lumière.

 

Devant le spectacle de l’endurance de la sainte et des miracles par lesquels Dieu manifestait sa faveur, une jeune femme du nom de Julienne se déclara elle aussi chrétienne et résolue à partager le sort de Barbara. Les soldats se saisirent d’elle aussitôt et lui firent subir les mêmes supplices que sa compagne. Le tyran décida finalement de faire décapiter les deux jeunes filles. Lorsque la sentence fut proclamée, Dioscore — qui avait assisté impitoyable à toutes les tortures de sa fille — proposa au gouverneur de lui trancher la tête de ses propres mains. Une fois rendues au sommet de la montagne où devait avoir lieu l’exécution, Julienne et Barbara offrirent en même temps leurs âmes au Seigneur : la première décapitée par un bourreau et la seconde par celui-là même qui lui avait donné le jour. Mais la vengeance divine ne tarda pas, car sur le chemin du retour, le cruel Dioscore fut réduit en cendres par un coup de foudre
Aide de la sainte grande Martyre Barbara pendant la guerre
J'aimerais partager avec vous, mes amis, les souvenirs de la servante de Dieu Antonina, ancienne combattante, ancienne canonnière anti-aérien, qui vit maintenant - déjà - "dans le bien".
+Dieu ait son âme !

L'histoire qu'elle a racontée lui est arrivée quelque part dans les années 50 du 20ème siècle. J'aurais aimé écrire son histoire, mot pour mot, à mon époque. Je ne me souviens pas si elle m'a dit ou non, quel jour, quel mois et quelle année, une rencontre extraordinaire avait eu lieu avec elle, mais ce n'est pas le plus important. Et le plus important, c'est justement cette rencontre étonnante.

Tout a commencé à l'église, lors d'un office. Antonina a remarqué qu'un jeune homme aux tempes grises est entré dans l'église, a acheté un tas de grands cierges, s'est renseigné sur l'icône de sainte Barbara et s'est approché pour mettre toutes les cierges devant l'icône de cette sainte et s'est tenu près d'elle pendant l’office, priant les larmes aux yeux.

Antonina remarqua les plaques de médailles de bataille sur sa veste, comprit que c’était un vétéran et que son choix de cette sainte particulière n'était pas accidentel. "Peut-être que sainte Barbara l'a aidé pendant la guerre", pensa-t-elle et elle décida de parler à l'homme après le service.

A la fin de l'office, en sortant de l'église, Antonina s'approcha de l'homme et après lui avoir dit bonjour, elle lui dit : "Je vois que vous êtes un ancien combattant, j'étais aussi canonnière anti-aérien, mais je veux vous demander- vous avez prié avec ferveur devant l'icône de sainte Barbara, dites-moi, elle a dû vous aider pendant la guerre, est-ce exact ?

"Oui, il en fut ainsi", répondit-il en racontant un événement miraculeux qui lui était arrivé à l'été 1942.

"Je suis allé au front en tant que membre du Komsomol, non-croyant, mais j'ai été baptisé dès l'enfance. Bien sûr, je n'ai pas prié et je n'ai pas pensé à Dieu jusqu'à ce qu'un incident important m'arrive.

Un jour, par une nuit d'été étoilée, il y eut un calme inhabituel sur notre section du front. Les soldats dormaient, nettoyaient les armes, écrivaient des lettres à la maison, mais je somnolais. Soudain, il m'a semblé que quelqu'un me poussait, et j'ai ouvert les yeux et j'ai vu un phénomène si merveilleux - comme si une échelle descendait du ciel vers la terre, et sur cette échelle, directement vers nous, il y avait une très belle jeune fille en vêtements longs, avec un vase ou un bol (j'ai su plus tard que ce bol s'appelait - calice). Une fois à terre, la belle jeune fille a commencé à contourner les soldats et à les "servir" à partir de ce bol, j'ai remarqué que les soldats se levaient silencieusement devant elles, ceux qui dormaient, se réveillaient, étaient "servis" en silence et personne ne demandait - qui elle était et ce qu’elle leur "servait".

Cette jeune fille m'a en quelque sorte évitée et je me suis senti amer et offensé - pourquoi ne m'a-t-elle pas servi? Quand elle s'est approchée de tous ceux qui étaient près de moi, j'ai osé lui demander : "Et moi, pourquoi n’ai-je pas été servi" ?". La jeune fille s'est tournée vers moi et m'a dit : "Je ne sers pas, j'administre les Saints Mystères du Christ. Et ce n'est pas encore ton heure. Demain, il y aura une terrible bataille ici et tout le monde mourra, seul toi restera en vie - ta mère est très religieuse, elle prie pour toi et pour tous ceux qui t'entourent."

J'ai été stupéfait par ce que j'ai entendu, mais j'ai quand même demandé : "Et qui es-tu, quel est ton nom ?" "Barbara", répondit-elle et... elle disparut, seul son agréable parfum resta pendant un certain temps.

Et le matin, une bataille féroce avec les nazis commença, et tous mes amis et camarades sont morts dans cette bataille, et moi, bien que j'aie été gravement blessé, j'ai survécu, je suis passé par la guerre, je suis devenu croyant, et après la guerre, où que je sois, la première chose que je fais est d'aller à l'église et de toujours me rendre devant l'icône de la sainte. Après la guerre, où que j'aille à l'église, je vais toujours vers l'icône de sainte Barbara, pour la remercier d'être resté en vie, d'être venu à la foi et pour le salut de l’âme de mes camarades du front.

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