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L'orthodoxie en martinique
9 juin 2023

BONJOUR A TOUS ! *SAMEDI 10 JUIN À 18H, OFFICE

BONJOUR A TOUS !


*SAMEDI 10 JUIN À 18H, OFFICE DES VEPRES ET MATINES (CLOTURE DE LA FETE DE LA PENTECOTE)

Confession OUVERTE ;Huile , farine pour le pain et vin sont nécessaires pour la prière et participation financière pour les fleures décoration de la chapelle

*CELEBRATION LITURGIQUE DU DIMANCHE 11 JUIN sera célébrée à 10H00
PREMIER DIMANCHE APRES LA PENTECOTE de tous les saints

*Suivie des agapes : chaque personne porte quelque chose si possible:( AVEC VIANDE, POULET, LAITAGE, FROMAGE).

DEMANDE DU GPS POUR L'ADRESSE (TL : 0696 344321)

*OFFICE DE VÊPRES DU DIMANCHE SOIR : 15H00
Lire fait notre savoir et ouvre notre connaissance, qui est importante, pour notre expérience pratique, face à nos difficultés.

 

"Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi". Homélie pour le dimanche de tous les saints

 

 


Évangile selon saint Matthieu (10, 32-33, 37-38 et 19, 27-30) : Le Seigneur dit à ses disciples : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour lui devant mon Père qui est aux cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est aux cieux”.

« Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Quiconque ne prend pas sa croix et vient à ma suite n’est pas digne de moi. Qui aura assuré sa vie la perdra et qui perdra sa vie à cause de moi l’assurera.

Alors, prenant la parole, Pierre lui dit : « Eh bien ! Nous, nous avons tout laissé et nous t’avons suivi. Qu’en sera-t-il donc pour nous ? » Jésus leur dit : « En vérité, je vous le déclare : lors du renouvellement de toutes choses, quand le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura laissé maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra beaucoup plus et, en partage, la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers et beaucoup de derniers, premiers ».

*

Frères et sœurs bien aimés, quand le Seigneur Jésus dit : « Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi » - n’est-il pas un peu trop dur ? Pourquoi faut-il abandonner sa famille pour devenir son disciple ?

Par ces mots, j’en suis convaincu, Jésus veut abroger les frontières imposées par une conception clanique de la famille et plus généralement toute forme de ségrégation chez ses disciples. Son désir n’est pas de nous priver des liens particuliers avec nos parents, mais d’inclure dans cette intimité des personnes considérées d’emblée comme étrangères. Je suis sûr qu’en disant cela le Seigneur voulait que nous aimions les autres, les « extérieurs », de la même façon que nous aimons les membres de notre famille. « Quiconque aura laissé maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra beaucoup plus ». Celui qui ne réserve pas son affection et sa confiance aux seuls membres de son clan, celui-là aura mille fois plus de frères et sœurs. L’humanité entière sera sa famille. Voilà ce que signifie, pour moi, l’appel du Seigneur à renoncer à ses parents et à ses enfants : c’est renoncer à l’exclusivisme, aux divisions, aux clans, aux frontières.

Les mots : « Qui aime son père et sa mère plus que moi n’est pas digne de moi » me font penser aussi à l’Église. Elle est une famille, grande comme l’humanité. Elle doit donner naissance à l’homme nouveau, image éternelle du Premier-né d’entre les morts et reflet intemporel de la gloire de Dieu. Aucune division n’existe dans l’Église. Il n’y a entre ses membres aucune différention ethnique, sociale, familiale, parce qu’elle n’existe pas dans l’âge nouveau, final, de l’humanité dont l’Église est ici le signe. Voilà pourquoi qui aime son père ou sa mère, ses enfants, ses frères et sœurs, les membres de sa famille, de sa nation, de son peuple de telle sorte que cela l’empêche de reconnaître chaque être humain comme un proche, comme un frère, celui-là n’est pas digne du Christ. Celui qui accorde plus d’importance aux clivages de ce monde qu’à l’unité finale, eschatologique, de l

a famille universelle des enfants de Dieu celui-là n’est pas digne du Christ.


                                                                                *Fête de tous les saints de tous les temps et de tous les lieux.

Synaxaire de ce dimanche
Ce premier dimanche après la Pentecôte, nous célébrons la mémoire de tous les Saints qui ont vécu dans le monde entier. « De mon Seigneur et Dieu, je loue tous les amis, souhaitant d’être un jour dans leur grand nombre admis. » Nos Pères saints ont décrété de célébrer cette fête après la descente du Saint Esprit, car la sainteté atteste de la présence en nous de l’Esprit Saint.

Au centre de l’icône du dimanche de tous les saints, notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ est assis en gloire sur un arc-en-ciel, entouré de la « nuée de témoins » décrite par saint Paul dans sa lettre aux Hébreux (11,33-12,2). La multitude des saints évoque « une grande multitude, que personne ne peut dénombrer, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue » (Apocalypse 7,9). Les rangées de saints incluent la Très Saint Mère de Dieu et saint Jean le Baptiste, les archanges et les anges, les Apôtres, les évêques, les grands martyrs, les ascètes et les moines. En dessous du Christ en gloire se trouve l’Etimasie (ἑτοιμασία, “préparation”), le trône vide symbolisant l’attente du retour du Christ, devant lequel s’inclinent en révérence Adam et Eve. Les saints, de même, lèvent leurs mains en adoration. Les saints sont inclus dans une mandorle, manifestant la communion des saints avec Dieu.

Le paysage dépeint le Paradis. Dans la partie du bas, à gauche, de l’icône se trouve le Patriarche Abraham, tenant sur son sein l’âme d’un juste, comme dans la parabole évangélique du pauvre Lazare et de l’homme riche. Le sein d’Abraham symbolise le lieu où les âmes des justes reposent jusqu’au jour du Jugement (Luc 16,19-31). Dans le bas droit se trouve le patriarche Jacob, tenant les 12 tribus dans un tissu. Au centre, en bas, se tien Dismas, le bon larron crucifié avec le Christ et à qui le Seigneur a dit : « aujourd’hui même tu seras avec moi dans le Paradis » (Luc 23, 39-43).

Dans les coins supérieurs de l’icône se trouve d’un côté le roi David, qui s’écrit dans le Psaume 138, v.17-18 : « J’ai beaucoup honoré tes amis, ô Dieu, leur empire s’est grandement affermi ; si je les comptais, ils se trouveraient plus nombreux que le sable. » De l’autre côté, se trouve le roi Salomon. Deux lectures sont faites de la Sagesse de Salomon lors des grandes vêpres du dimanche de tous les saints, dont voici un extrait : « Les justes vivront à jamais, leur récompense est aux mains du Seigneur; c’est le Très-Haut qui en prend soin. » (Sagesse de Salomon 5, 16).

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