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L'orthodoxie en martinique
9 novembre 2022

programme liturgique

BONJOUR A TOUS !

*SAMEDI 5 NOVEMBRE OFFICE DE MATINES ET VEPRES A 17H00

*La LITURGIQUE DU 21 iem DIMANCHE 6 NOVEMBRE APRES LA PENTECOTE sera célébrée à 10H00

*Suivie des agapes partage après la Liturgie :( chaque personne porte quelque chose si possible).
ADRESSE PAR GPS

POUR INFO (TL : 0696 344321 / 0696 341443)

*OFFICE DE VÊPRES DU DIMANCHE SOIR : 15H00

 

Œcuménisme et Unité de l’Eglise Œcuménisme et unité par le père Marc Antoine Le terme d’« œcuménisme » est utilisé improprement pour désigner les relations que des chrétiens confessant des vérités différentes ou même contradictoires ont entre eux. Ce terme devrait être réservé à l’œcuménisme de la foi et de la Tradition, tel qu’il se manifeste dans les sept conciles qui portent à juste titre ce nom. N’ont ce caractère œcuménique que les chrétiens et les Eglises qui gardent la tradition des Apôtres et des Pères sans l’altérer. Les Eglises Sœurs sont celles qui conservent la communion dans cette même foi et cette même tradition. Ce nom ne convient pas à des chrétiens et des Eglises qui se maintiennent délibérément en dehors de cette unité ecclésiale. Les relations avec des chrétiens non orthodoxes, pour être agréables à Dieu, doivent être, pour les Orthodoxes, empreintes de bienveillance et d’humilité. L’apôtre Paul écrit par exemple (Colossiens 4, 5-6) : « . Que votre parole soit toujours aimable, assaisonnée de sel en sorte que vous sachiez comment il faut répondre à chacun ». La bienveillance, l’humilité et le discernement conviennent à ceux qui ont à charge de témoigner de la vérité. Le dialogue théologique que nous avons dans le cadre «œcuménique » est presque infaisable, insoluble, parce que, déjà, nous ne vivons pas de la même façon et dans la même communauté. Il faudrait déjà être immergé dans le même bain pour connaître le sens des mots que nous employons les uns avec les autres. La mission pour nous, orthodoxes : Saint Séraphin de Sarov passe mille jours sur une pierre pour prier pour ses péchés et le salut du monde, et ensuite il va accueillir les gens au monastère. C’est un grand missionnaire. Il se réalise comme foyer de vie, comme foyer d’attraction !!! L’idée qu’il faille expliquer avant d’entrer dans la vie de l’’Eglise est faux, cela relève de la culture occidentale. C’est l’inverse. La mission, pour l'Eglise orthodoxe, est liée à la présence de l’Esprit Saint dans l’Eglise mais non à un discours humain persuasif. Nous ne sommes pas persuasifs, les saints eux le sont, mais pas nécessairement en parlant. Les grands saints ne parlent pas beaucoup. Ils communiquent quelque chose de l’un à l’autre par le fait « d’être ensemble ». Vénère d’abord les icônes, fais le mouvement et après on verra. Le Christ dit : « viens et voit », « Acquière la paix et par millier des gens seront sauvés » dit Saint Séraphin de Sarov : C’est cela la vraie mission de l’Eglise. Devenons des saints et vous verrez !!! Les occidentaux sont dans le « faire ». Les orientaux sont dans l’être : « soit saints » et tu verras !!! Peut-être que des milliers se convertiront. L’unité chrétienne n’est pas autre chose que l’unité de foi et l’unité dans la proclamation de la foi. Eglise Une par le Père André Borrely Mais à qui fera-t-on croire que l’Église du Christ est Une alors que le christianisme est en miettes : Orthodoxes et catholiques romains, Préchalcédoniens et Vieux catholiques, Luthériens et Calvinistes, Anglicans et Épiscopaliens, Adventistes et Anabaptistes, Mennonites et Quakers, Baptistes, Méthodistes et Darbystes, sans parler des Églises néo apostoliques, des Pentecôtistes, des Églises dites libres, et j’en oublie ! Et il en est ainsi depuis 2000 ans. Car c’est à tort que l’on parle d’Église indivise. Il y eut les disciples de Marcion et les gnostiques ; les donatistes, les montanistes, les manichéens et les pélagiens ; les ariens et les monophysites ; les apollinaristes et les anoméens, et ici encore j’en oublie ! Face à cet émiettement, trop de chrétiens contemporains privilégient l’unité dans l’espace par rapport à l’unité dans le temps. Ce qui leur tient à cœur, c’est seulement de recomposer l’unité perdue avec les chrétiens vivant actuellement dans le monde. Mais si, pour ce faire, je dois rompre l’unité avec saint Irénée de Lyon ou saint Grégoire Palamas, que signifiera au juste cette unité ? Nous avons à vivre l’unité ecclésiale simultanément à un moment donné de l’histoire de l’Église, et dans la continuité ininterrompue de la Tradition. Tous ceux qui s’engagent dans le mouvement œcuménique ne visent pas l’unité ecclésiale complète, doctrinale et sacramentelle. Étant bien entendu que l’unité n’est pas l’uniformité, que l’unité doit être l’unité dans la diversité. Tous les chrétiens engagés dans le mouvement œcuménique ne se réfèrent pas clairement aux affirmations fondamentales de la foi apostolique et de l’Église des premiers siècles : foi en la divine Trinité, en la rédemption par Jésus Christ, en l’action divinisatrice du Saint-Esprit dans l’Église. Trop souvent on n’énonce pas avec une suffisante clarté le type d’unité ecclésiale que l’on recherche, et on entretient un certain flou en ce qui concerne les limites de la légitime diversité. On a parfois l’impression que, pour certains chrétiens, les affirmations fondamentales de la foi chrétienne sont à mettre quelque peu entre parenthèses, par exemple l’affirmation que Jésus Christ est l’unique Sauveur du monde, comme si l’on avait mauvaise conscience d’être chrétien, comme si l’on éprouvait un certain sentiment de culpabilité à l’être. L’œcuménisme ne saurait être le minimalisme doctrinal et l’indifférence à de telles questions. Il y a également le problème que pose le fait que tous les chrétiens ne tiennent pas pour doctrinales les mêmes questions. La question de l’ordination des femmes ou bien celle de l’intercommunion sont-elles de nature doctrinale ou disciplinaire ? Trop souvent, à l’heure actuelle, on confond l’unité de l’Église avec l’union des Églises. Seule l’attention à la primauté de la première sur la seconde sauvegarde la foi en l’Église comme Mystère. A la fin de la divine liturgie, le prêtre orthodoxe demande au Christ de garder, non point l’ensemble, mais la plénitude de son Eglise. La préoccupation de l’union des Églises procède d’une conception utilitaire. L’effort des chrétiens désunis pour recomposer leur unité perdue depuis de nombreux siècles s’inscrit et se déploie inévitablement dans le contexte d’une civilisation, qui tend désormais à devenir la civilisation de la planète tout entière. Car le génie de cette civilisation est devenu un génie cosmopolite grâce aux sciences et aux techniques dont ce génie est le prestigieux producteur que nous savons. Or, cette civilisation se caractérise par son esprit positif, son goût pour l’organisation et l’utilité, son besoin de conquérir et son sens de l’efficacité. L’unité de l’Église est indissociable de la vérité de l’Église. L’Eglise est une là où elle est vraie. L’unité de l’Église se situe dans la vérité de l’Église. Cette vérité n’existe pas dans une égale mesure et de manière équivalente dans les différentes ramifications du christianisme historique. L’œcuménisme bien compris ne peut être que l’effort pour recomposer une unité dont l’essence ne doit pas être quantitative mais qualitative. Lorsque, dans le Credo, nous affirmons que l’Église est une, nous voulons dire que toutes les personnes qui la composent – et non point les individus – ont la même et unique raison d’être ce qu’elles sont en son sein. Dans ses Homélies sur l’évangile selon saint Jean, saint Augustin parle des chrétiens qui communient au même corps et au même calice en disant qu’ils sont ceux qui ont la même manière de vivre. Trop d’orthodoxes se font une idée statique et triomphaliste de l’Église orthodoxe hors des limites visibles de laquelle il n’y aurait pas de salut. Ils vivent et pensent contre l’Autre alors que l’Évangile nous demande d’exister et de penser vers lui. Ils méconnaissent gravement le fait qu’il existe dans les autres Églises des éléments importants, voire très importants de la véritable Église. Il me parait complètement impossible de nier que le très saint Esprit était présent à Auschwitz, le 14 août 1941, dans le cœur du P. Maximilien Kolbe, comme il le sera, le 9 avril l945, dans celui du pasteur Dietrich Bonhoeffer, lors de leur exécution par les nazis. Car, dans le quatrième évangile, le Christ dit à ses disciples réunis pour le dernier repas : Nul n’a plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime (Jn 15, 13). En donnant leur vie, saint Maximilien Kolbe et Dietrich Bonhoeffer ont reçu l’Esprit. (Extrait de l'homélie prononcée par le Père André Borrely le dimanche 29 novembre 2009 en l'église Saint Irénée de Marseille) Propos du Patriarche Athénagoras (propos tenus en 1969) « La révolte des jeunes me fait penser à celle de l’homme souterrain de Dostoïevski. C’est une liberté sombre, qui refuse le bonheur obligatoire et cherche désespérément la plénitude de la vie, qui cherche Dieu et le refuse en même temps. Parce que c’est le dieu des systèmes théologiques et non de l’expérience spirituelle. Le dieu des pharisiens, et non de l’ami secret. Le dieu des confessions divisées et non celui de l’Eglise du Christ. Présentez leur une église Une qui soit une communauté de vie. Soyez vous-même des vivants. Alors nous en reparlerons ». Propos de Nicolas Arséniev Nicolas Arséniev, dans son ouvrage sur « la piété russe (1963) », et parlant de la spiritualité du peuple russe, dit qu’elle est celle de l’ensemble de l’Eglise orthodoxe. « Elle ne veut être que fidélité à l’Evangile, à la prédication des apôtres, à la foi et à la prière de l’Eglise, fidélité à la Tradition dans son orthodoxie. Une Tradition qui nous relie à des témoins, que nous appelons les Pères, qui l’ont incarnée, qui l’ont fait vivre, fleurir et fructifier tout au long des siècles, de génération en génération, qui ont actualisé l’Evangile dans leur vie et ont pu ainsi en transmettre toute la force ».

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